Il n'est au monde
Pire cruauté
Que de tuer
La sensibilité de l'âme
en dérobant
à l'imagination
sa puissance rêveuse

Les mots du coeur sont plus doux
que les pétales d'une rose,
ils sont la douce prose,
de l'ami qui croit en nous.

Les mots du coeur nous soutiennent,
quand la vie nous fait peine,
et de les entendre nous soulage,
de ces maux d'un autre âge.

Les mots du coeur nous transportent,
et nous réconfortent,
quand on sent que l'on sombre,
quand la lumière fait place à l'ombre.

Les mots du coeur ne sont que les mots
avec tous les pouvoirs qu'on leur donne,
leur justesse en nous résonne,
avec eux le monde devient plus beau.

 Le cœur se serre
L’estomac se noue.
Les blessures profondes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là dedans, dans le cœur.
Rempli de douleurs enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt ré ouvertes.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
Aller au plus profond de moi, c’est la douleur qui revient.
Vivre autour de la haine, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes, pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître fort et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains ;
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !

Ici j'ai vu des femmes, des hommes, mourir par manque de rêve.

Ils ont déjà ce que le 3/4 de l'humanité n'aura jamais.

J'ai vu des femmes, des hommes, se plaindre de leur vie et craindre la misère.

Quand des familles vivent avec moins d'argent qu'ils ne mettent dans leurs parcmètres.

Ici j'ai vu des femmes, des hommes, que ni la faim, ni le dur labeur quotidien n'empêche d'avoir des loisirs, de se détendre et réfléchir.

Mais ils ont oublié de réfléchir devant leurs télévisions.

J'ai vu l'abondance et les progrès de l'humanité.

J'ai vu les merveilles de la science et l'homme devenir maîtres de la nature à la place de Dieu.

J'ai vu aussi la fin du rêve et le repli sur soi.

J'ai vu un monde de barbares civilisés.

J'ai vu la mort du partage et de l'égalité.

J'ai vu la fin de l'espoir et des idées.

J'ai vu la peur dans leurs yeux.

Lorsqu'ils avaient tout ce que nous aimerions pour être heureux.